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D’après un communiqué de la CPS (www.spc.int):

Le septième régional sur les opérations de recherche et de sauvetage (SAR) en Océanie s’est achevé ce vendredi 26 mai à Auckland.

Organisé conjointement par la Communauté du Pacifique (CPS), l’Organisation maritime internationale (OMI) et le Gouvernement néo-zélandais, cet atelier a apporté aux coordonnateurs et aux intervenants SAR de la région des idées et des outils propres à améliorer la coordination entre les différents organismes SAR des pays océaniens, ainsi que la collaboration à l’échelon régional, par l’établissement de protocoles officiels et d’une communication permettant d’assurer une réponse harmonisée dans tout le Pacifique.

En Océanie, les pouvoirs publics sont encore souvent amenés à organiser des opérations de recherche et de sauvetage en dépit des nombreux efforts qu’ils déploient pour prévenir la survenue d’incidents.

Entre 2015 et début 2017, d’après les informations communiquées, quelque 680 opérations de recherche et de sauvetage ont eu lieu à Guam, contre 213 en Papouasie-Nouvelle-Guinée, 86 à Kiribati, 72 aux Îles Salomon et 25 aux Îles Cook et à Tuvalu.

Dans son allocution d’ouverture, le Directeur de Maritime New Zealand, Keith Manch, a rappelé ce qui suit : « Le Pacifique est une région où les mauvaises conditions météorologiques et les vastes distances compliquent les opérations de recherche et de sauvetage. Nous sommes honorés d’accueillir cet atelier, car il constitue un jalon essentiel du renforcement des liens entre les organismes SAR et des capacités dans ce domaine en Océanie. »

Lors de sa déclaration liminaire, Thierry Nervale, Directeur du Département transports de la CPS, a précisé que « le succès et l’efficacité des opérations de recherche et de sauvetage dépendent de la bonne coordination et de la coopération entre les organismes chefs de file et d’appui aux échelons national, régional et international ».

« Aucun organisme ne peut à lui seul assurer des services SAR efficaces. En effet, de telles opérations nécessitent l’intervention de divers partenaires, organismes et bénévoles, tous animés d’une volonté d’aider et de collaborer », a ajouté M. Nervale.

« Cet atelier régional est très important, car il permet aux personnes jouant un rôle dans les opérations de recherche et de sauvetage d’échanger sur des problèmes communs et de partager quelques-unes des meilleures pratiques à adopter pour y répondre », a déclaré Carlos Salgado, Directeur de la Section pour l’Amérique latine et les Caraïbes de la Division de la coopération technique de l’OMI.

« Grâce au travail accompli dans le cadre de cet atelier, les intervenants SAR seront mieux à même de satisfaire aux règles et aux normes internationales applicables aux opérations de recherche et de secours », a-t-il expliqué.

Les participants à l’atelier devront également approuver le Plan stratégique 2017 – 2021 du Comité de pilotage du dispositif de recherche et de sauvetage en mer en Océanie (PACSAR).

Ce comité regroupe les organismes SAR des cinq principaux pays – Australie, Fidji, France, Nouvelle-Zélande et États-Unis d’Amérique – qui jouent un rôle prépondérant dans les opérations de recherche et de sauvetage menées dans le centre et le sud-est du Pacifique.

Ces pays se sont tous engagés à œuvrer en concertation avec les États et Territoires insulaires océaniens, à l’intérieur ou autour des zones relevant de leur responsabilité, afin de compléter les capacités de recherche et de sauvetage.

L’atelier a rassemblé plus de 100 participants, notamment des représentants de dix-sept États et Territoires insulaires océaniens. Le JRCC Tahiti était représenté en la personne de son directeur adjoint, M. Ronan DAVY.