La balise de détresse (PLB, RLS ou souvent appelée balise 406) est incontestablement, en Polynésie Française, le meilleur moyen d’alerter les secours. Enregistrée et associée à un navire, elle permet de signaler et de positionner rapidement une détresse en mer y compris dans les zones du large hors de portée radio (VHF et MHF) et GSM.
Pour recevoir les alertes de détresse dans l’ensemble de sa zone de responsabilité (12.5 millions de km²), le JRCC Tahiti est astreint à une veille satellitaire dans le cadre du système mondial de détresse et de sécurité en mer (zone A3 du SMDSM) et reçoit toute les détections de balise incluses dans cette zone.
Une balise de détresse peut être déclenchée manuellement ou automatiquement en cas de détresse. Elle envoie un signal capté par un réseau mondial de satellites (réseau COSPAS-SARSAT) qui positionne la balise et retransmet ce signal au JRCC via le Centre de Contrôle de Mission Français (FMCC) basé à Toulouse. Dès réception de l’alerte de détresse, le JRCC vérifie la véracité de la détresse avant d’engager des moyens de sauvetage. Pour ce faire, le JRCC va contacter le détenteur de la balise aux coordonnées que ce dernier aura impérativement enregistré dans la base de données COSPAS-SARSAT dès l’acquisition de la balise.
La balise de détresse assure un repositionnement réguliers des naufragés, et ce pendant 48 heures, ce qui permet aux moyens de secours de rallier la zone concernée et d’effectuer le sauvetage des naufragés en s’affranchissant de la phase de recherche qui peut être très longue et fastidieuse et dont le succès n’est pas garanti.
Peu encombrante et fiable, les balises de détresse possèdent désormais des batteries de nouvelle génération garantissant une durée de vie de 6 ans.